{"id":23276,"date":"2021-05-28T09:00:14","date_gmt":"2021-05-28T07:00:14","guid":{"rendered":"https:\/\/www.amaxperteye.com\/?p=23276"},"modified":"2021-05-27T16:21:16","modified_gmt":"2021-05-27T14:21:16","slug":"sante-securite-routiere-armee-la-seconde-jeunesse-des-lunettes-connectees","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.amaxperteye.com\/fr\/2021\/05\/28\/sante-securite-routiere-armee-la-seconde-jeunesse-des-lunettes-connectees\/","title":{"rendered":"Sant\u00e9, s\u00e9curit\u00e9 routi\u00e8re, arm\u00e9e… La seconde jeunesse des lunettes connect\u00e9es"},"content":{"rendered":"
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La m\u00e8re du petit Louis est enchant\u00e9e. Plac\u00e9e pendant deux heures en salle de r\u00e9veil apr\u00e8s avoir subi une c\u00e9sarienne, elle peut tout de m\u00eame vivre, via une tablette tactile et des \u00e9couteurs, les premiers instants de son b\u00e9b\u00e9 rest\u00e9 au bloc avec son p\u00e8re. Ce dernier a, en effet, la possibilit\u00e9 de communiquer avec elle, tout en tenant le nourrisson dans ses bras, gr\u00e2ce \u00e0 une paire de lunettes dot\u00e9e d’une connexion WiFi, d’une cam\u00e9ra, d’un micro, de haut-parleurs et d’un petit \u00e9cran d\u00e9port\u00e9. Ce dispositif est mis \u00e0 la disposition des usagers de la maternit\u00e9 du centre hospitalier de Bigorre (Hautes-Pyr\u00e9n\u00e9es) depuis novembre. Il a \u00e9t\u00e9 \u00e9labor\u00e9 par la soci\u00e9t\u00e9 rennaise AMA, qui d\u00e9veloppe des syst\u00e8mes de t\u00e9l\u00e9assistance reposant sur des lunettes connect\u00e9es. “La limitation des d\u00e9placements due \u00e0 la pand\u00e9mie a acc\u00e9l\u00e9r\u00e9 la demande pour ce type de solutions”, se r\u00e9jouit le directeur commercial d’AMA, Thomas Waendendries. Comptant plus de 450 clients dans une centaine de pays, sa soci\u00e9t\u00e9 a quasiment tripl\u00e9 son chiffre d’affaires en 2020 (6,4 millions d’euros) et s’attend \u00e0 le doubler cette ann\u00e9e.<\/p>\n
Pourtant, rares \u00e9taient ceux qui croyaient au potentiel des lunettes connect\u00e9es apr\u00e8s le flop magistral des Google Glass. D\u00e9voil\u00e9es en 2012, ces derni\u00e8res n’avaient pas s\u00e9duit le grand public en raison de leur prix \u00e9lev\u00e9 et d’une ergonomie laissant \u00e0 d\u00e9sirer. Google interrompait d’ailleurs brutalement leur commercialisation trois ans plus tard. Mais plut\u00f4t que d’abandonner la partie, le g\u00e9ant du num\u00e9rique s’est tourn\u00e9, d\u00e8s 2017, vers le monde professionnel. Ses Google Glass Enterprise, dont la seconde version est sortie l’an pass\u00e9, facilitent aujourd’hui les t\u00e2ches des employ\u00e9s en leur donnant acc\u00e8s \u00e0 des informations ou \u00e0 des outils de communication tout en les laissant libres de leurs mouvements. Elles aident ainsi des techniciens de General Electric, en Floride, \u00e0 assembler plus rapidement les turbines destin\u00e9es aux \u00e9oliennes en leur pr\u00e9sentant les notices de montage. En Californie, les m\u00e9decins du r\u00e9seau hospitalier Sutter Health les utilisent pour consulter les dossiers m\u00e9dicaux des patients qu’ils sont en train d’examiner.<\/p>\n